C’est en 1850 qu’est apparue la tondeuse pour chien ; elle servait alors à une cause utilitaire. Par exemple, les chiens de rapport à l’eau se voyaient tondu une bonne partie du corps (dos, patte arrière…) pour les alléger et faciliter leur nage. La fourrure était cependant laissée sur l’avant du corps pour que le chien ne prenne pas froid. C’est d’ailleurs de là que vient la coupe « lion » du caniche.

 

Aujourd’hui, cette coupe a évolué pour allier utilité et esthétique. On peut croiser de temps en temps un caniche en coupe « lion continentale » sous ses différentes variantes. C’est en 1859, que la première exposition canine a lieu en Angleterre.

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La France adopta dès 1863 ce « monde » de démonstration, sous l’égide de la Société d’Acclimatation, et en 1884, la « Société Central pour l’Amélioration des Races de Chiens de France » voyait le jour.

Quelques années plus tard, en 1933, le premier salon de Toilettage ouvre ses portes à Paris. Très vite, d’autre salons ouvrent partout ailleurs.  

 

 Et doucement, la demande « utilitaire » évolue en demande de « mise en valeur ». Les propriétaires veulent également que leur chien soit élégant. C’est ainsi que dans les années 1970, l’on commence à entendre parler de toilettage commercial, c’est-à-dire un toilettage qui allie praticité et beauté, sans pour autant être un toilettage d’exposition, tout à fait conforme au standard.

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Fin du 20eme siècle, les techniques et le matériel évoluent. Le toilettage s’élargit aux autres animaux, comme le chat par exemple. C’est en 1990 qu’un communiqué vétérinaire informe les propriétaires d’animaux qu’il est en réalité bon pour sa santé de laver son chien. Ainsi, le toilettage, en plus d’être un acte pour le confort et la beauté de son chien, devient une pratique hygiénique et sanitaire.

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Aujourd’hui, le toiletteur se doit de respecter et d’allier le confort de l’animal, la conformité aux standards ainsi que l’envie du propriétaire… Le toilettage évolue et les praticiens également